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Selon une étude d'Harvard, une seule chose peut réellement nous rendre heureux

La vie ressemble parfois étrangement à ce film avec Will Smith nommé aux Oscars en 2006 : À la recherche du bonheur. Beaucoup d’entre nous passent toute leur vie à lui courir après, ou du moins à tenter de le faire naître du mieux qu’ils peuvent en faisant avec ce qu’ils ont. Mais dans quelle mesure notre bonheur dépend-il de nous ? Au moins la moitié de ce qui peut faire notre bonheur nous échappe complètement. La responsable ? La génétique.


Certains d’entre nous ont tout simplement une prédisposition génétique à être plus heureux, plus extraverti en général. L’autre moitié, en revanche, est dans nos mains. Des études suggèrent qu’environ quarante pour cent du bonheur des gens est le résultat des choix qu’ils font. Le vieil adage “l’argent ne fait pas le bonheur” traverse toutes les générations, mais si l’argent n’y peut rien, alors quoi ? Et si l’idée insaisissable du bonheur – et la possibilité de l’atteindre – n’était plus aussi insaisissable ?


Eh bien, d’après les bonnes gens de l'université d'Harvard, c’est tout à fait envisageable. Les résultats de l’étude d'Harvard sur le développement adulte, l’une des plus longues études sur le bonheur, ont peut-être percé le secret de ce dernier. Depuis 1938, cette enquête a suivi 724 hommes, issus de divers milieux économiques et sociaux (des quartiers défavorisés aux plus plus huppés, le président John F. Kennedy lui-même en a fait partie), et ce dès leur adolescence.


Au cours de ces 74 années, les chercheurs de Harvard ont recueilli tous types d’informations personnelles et sanitaires, en questionnant les sujets et leurs familles sur leur santé mentale et émotionnelle tous les deux ans. Des résultats qui ont permis de faire émerger deux motifs principaux de bonheur au fil des ans, dont l’un est légèrement plus important que l’autre. Et le principal déterminant du bonheur humain est donc.... (roulements de tambour, s’il vous plaît)


Nos relations avec les autres

“Le lien personnel crée une stimulation mentale et émotionnelle qui booste automatiquement l’humeur, alors que l’isolement l’étouffe”, explique le docteur Robert Waldinger, directeur de l’étude, sur le Harvard Health Blog. Le bonheur dépend donc des relations proches, que ce soit avec les conjoints, la famille, les amis et les cercles sociaux. C’est ce qui compte le plus dans cette quête.


Votre objectif doit donc être de muscler ces liens et de vous débarrasser du gras, c’est-à-dire des personnes toxiques ou négatives dans votre vie. Pour élargir vos cercles, une piste peut par exemple être de participer à des événements ou de faire du bénévolat dans des organisations qui correspondent à vos centres d’intérêt, ce qui augmente vos chances de rencontrer des personnes qui voient la vie comme vous.


La seconde clé du bonheur, presque aussi importante, est d’apprendre à ne pas se soucier des petites choses. En somme, l’art du lâcher prise. Plus on se concentre sur les choses qui comptent vraiment pour nous, plutôt que sur des bricoles et des petits tracas, plus on est heureux. D’autres recherches, en dehors de l’étude, confirment ces résultats : les seniors sont plus aptes à oublier leurs échecs passés.


“Ils ont tendance à réaliser que la vie est courte et sont plus susceptibles de prêter plus d’attention à ce qui les rend heureux maintenant”, précise le docteur Waldinger. Lorsque vous êtes plus âgé, vous avez plus de possibilités de revenir aux activités que vous associez au bonheur”, ajoute-t-il. Pensez donc à toutes ces choses qui vous procuraient de la joie quand vous étiez enfant – danser, dessiner – et utilisez-les.



Source: QG, initialement publié sur GQ India

Auteur: Saumyaa Vohra, 27 décembre 2022



mains qui se touchent

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